Le blanc et sa synthétique "modernité"
Quand j'étais au Mali, pour la seconde fois, en 2000, pour trois mois, j'épousai ce temps qui s'arrête là-bas… Le puits de sagesse asséché qu'est l'Afrique permet de se retourner, de s'interroger sur la place du "progrès" sur ce continent malmené. Satané blanc Ô toi, français lointain Qui aime la Nature Quand elle semble paradis Dans le sauvage et le pur Ô toi, qui aimes l’Homme Lorsqu’il créa son Monde Sur la beauté de la vie Dans l’apparent archaïsme Ô toi, qui aimes rêvasser Au son du vent rafraîchissant A la lueur d’un feu de bois Dans le crissement animalier Ô toi, l’aventurier démon Qu’as-tu fait en venant là Avec ton plastique, tes bonbons, tes bics Tu as détruit ton sacrement Mali - 9 février 2000